Très touchée

Malheureuse ce soir. Triste à en mourir. Les ennuis s'accumulent...Je pense à mon prince et reviens vers ce blog où je découvre des messages qui m'émeuvent jusqu'aux larmes. Très touchée par tous ces petits mots, ces petites marques d'attention. Quelques grammes de douceur dans un monde de brutes...

J'ai pris la décision de couper les ponts avec mon père. Il a verbalement agressé ma fille hier lors d'une réunion de famille. Sur le coup, cela a jeté un froid. On n'a entendu que ma voix, comme une lionne, lui disant de ne pas crier sur ma fille. Ma petite, surprise, s'est mise à pleurer. Il est vrai que fatiguée, elle boudait car elle ne voulait pas participer à la photo de famille. Mon Dieu, quel crime à 7 ans ! La réaction disproportionnée de mon père a fait remonter des souvenirs d'enfance malheureux chez ma soeur et moi. Ma mère était très gênée. Je crois qu'elle a compris que la rupture est consommée.

C'est loin d'être le pire. Il y a un an, j'ai compris que la CRCI était à la solde des médecins. Il ne sert strictment à rien de faire appel à eux, bien au contraire. Ils ne font que vous desservir par la suite. Mon affaire est au Tribunal Administratif mais je ne me fais aucune illusion même si je continue à payer mon avocat pour la forme.

Est-ce qu'un jour tout cela aura une fin? 4 ans après son décès, mon prince me manque plus que jamais. J'ai tellement besoin de lui, de sa force, de sa chaleur et sa douceur. Mon Dieu qu'il me manque! 

Comments

[unefemmaimante]

Bonsoir Reine,



J'ai souvent pensé à toi et à te laisser un petit mot... Mais visiblement, tu souhaitais rester en retrait. J'ai même osé croire que tu avais retrouver un autre bonheur... Tant lors de tes récits, tu paraissais si combative. Est-ce que tout cela aura une fin ? C'est exactement la même question que je me pose chaque matin. Pour moi, il "ne s'agit" que de faire le deuil d'une très douloureuse séparation... Il y a 3 ans... 3 ans que je ne parviens pas à m'en remettre. 3 ans que je vis comme une recluse puisqu'après ma sévère dépression nerveuse, je me suis repliée sur le boulot. Résultat : un burn-out carabiné... Puis un changement d'équipe simultané... Un harcèlement moral quotidiens, des vexations, des humiliations... J'ai finalement été licenciée depuis février 2013. Et je viens d'avoir 57 ans. Je ne peux pas dire que je baisse les bras. Je m'active à retrouver une autre forme de travail (j'ai travaillé déjà 13 ans à mon compte) mais j'ai définitivement abandonné l'idée de retrouver un CDI. Vendre des patates au marché avec des gens sympas me conviendrait très bien. Pour moi aussi, les emmerdements commencent à s'accumuler et je me surprends presque chaque jour à me rendre compte à quel point nous savons les appréhender, les digérer, les gérer et à dépasser nos propres frontières de l'impensables. C'est alors que ce fameux "lâcher-prise" s'impose de lui même sur les évènements sur lesquels nous ne pouvons agir. Je t'avoue que je ne me laise pas faire, que je me défends comme une lionne et "ils" n'auront pas ma peau, car comme tu le souligne au travers de ton problème personnel, on ne sait jamais la vérité et qui travaille à la solde de qui. J'avoue que cela m'use, m'agace autant que cela m'amuse de faire baisser les bras à de grosses institutions.

Je suis contntente de t'avoir retrouvée, Reine. Côté sentimental, de mon côté, c'est également le vide abyssal depuis un peu plus de 3 ans. Pas envie, aucune envie.

Je t'embrasse...