Fidji

Énorme fatigue hier soir. Impossible de t’écrire mon chéri. J’ai décidé d’écouter mon corps et d’aller me coucher « tôt ».

Hier soir était la soirée de notre puce. J’avais pris la décision de lui faire une surprise. Son anniversaire est passé et ce n’est pas sa fête. La surprise était gratuite.

• D’abord, quitter le boulot beaucoup plus tôt. Arrivée à la gare, j’attends le bus qui doit me ramener directement à la maison. Évidemment, il a 20 minutes de retard. Peu importe, j’ai prévu large. Lorsque je quitte la maison, je sais que le temps m’est compté.  

• Arrivée à bon port. Le vétérinaire est très sympathique. Il m’explique tout. J’ai à peine besoin de lui poser des questions. Il a l’air un peu triste de quitter son « bébé. »

Je vais chercher notre puce chez Nounou comme d’habitude. De retour à la maison, je la laisse entrer pour découvrir :

  ?

Fidji- Petite chatte de 5 mois – Née dans la Somme. Impossible de la photographier car la demoiselle se cache dans des endroits impossibles. 

L’éclat de rire est immédiat. La surprise est réussie.

Je pense à toi, mon prince. Nous avions eu de si longues conversations. Tu avais une préférence pour les chiens. Tu m'as si souvent parlé de Nicky le chien de ton enfance. Au temps, où je vivais avec l'autre psychopathe, la petite chatte qui partageait notre appartement, venait me consoler les soirs difficiles.

J'avais fini par te convertir aux chats et avant que je sache que j'étais enceinte, toi et moi avions fait part de notre désir d'avoir un chat. Je suis sûre que tu es heureux pour nous. Fidji est née en août, 1 mois avant ton geste fou. Elle est née pour ta fille et moi.

A l’heure du coucher, une autre surprise attend notre puce : Popi et Samsam, les héros respectifs de Popi et Pomme d’Api sont cachés sous la couette !

Pour notre puce, c’est une soirée extraordinaire. Pour qu'elle le reste, il faudra dès demain retrouver notre routine...avant d’autres soirées magiques.

Tu me manques mon prince.

Comments

[Ta Reine]

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[lalila]

Plusieurs jours déjà que je lis votre blog, et je suis encore revenue ce soir. Les larmes me sont montées aux yeux, une émotion forte.
Quel courage que le vôtre.
Bien évidemment mes mots sont d'une banalité affligeante face à la douleur qui vous envahit chaque jour.
Ecrire peut être salvateur. Vider son sac comme on dit ...
Je reviendrai vous lire.
Vous avez désormais mon adresse mail, n'hésitez pas à me contacter si vous en éprouvez le besoin, l'envie. Je vous répondrai.