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A mon prince disparu
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22 juin 2011

Les écureuils de Central Park

 "Elle était vieille, mais son amour, lui, était resté vivant. Son amour parti depuis longtemps...Son amour qui la faisait danser, sauter, s'élever bien plus haut qu'elle-même. Elle montait si haut quand il la regardait...Ensemble, ils inventaient des ballets magnifiques, des sauts, des entrechats, des fouettés et la vie devenait grande, belle, et elle ne redoutait pas d'être vieille, d'être seule.

Et puis, il était parti.

Il n'y avait plus d'homme qui la faisait bondir en l'air. Plus d'homme qui lui touchait le coeur et faisait naître un sentiment, un lien, la sensation d'appartenir à quelqu'un. Et alors, elle avait la terrible certitude de n'être rien...Quand il était parti, elle reçu le coup à bout portant. Pan! Elle était morte. Personne ne s'en était aperçu, mais elle, elle savait qu'elle se vidait peu à peu de son sang. C'était une blessure invisible, une blessure qu'elle ne pouvait pas évoquer en lui accordant toute son importance puisque ça arrivait à tout le monde. Alors elle n'en parlait pas.

Elle avait continué à se vider de son sang."

En ce moment je lis le livre de Katherine Pancol, Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi. Tu n'avais pas lu les deux premiers tomes de cette trilogie. Pas ton genre. Moi j'ai adoré Les yeux jaunes des crocodiles et La valse lente des tortues. Je passe toujours un agréable moment en lisant les aventures des personnages. Je me reconnais dans Joséphine et admire la force de caractère d'Hortense même si je la trouve excessive.

Aujourd'hui, je suis tombée sur ce passage qui parle de moi, qui parle de nous. C'est étrange de voir comme d'autres savent si bien exprimer ce que vous vivez, ce que vous pensez, ce que vous ressentez.

 

 

 

 

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